éviction 7
Cher monsieur. Éleve a Franklin de 1955 à 1958 ( 8 eme à 6 eme ), participant du camp de Vieux Moulin à Compiegne à l'été 1957, je me souviens parfaitement de ce " père" Lamande, qui m'inspirait le dégoût qu'un enfant élevé dans un catholicisme strict et fort respectueux de l'église ne savait nommer. Je ne pense pas avoir, question attouchements, vécu plus qu'invite a m'asseoir sur ses genoux pour des confessions très orientées. D'ailleurs faut il faire à son entourage, a l'institution, le crédit que sa seule faute aurait été les attouchements avérés ? Ce parfait salopard surfait si l'on peux dire sur un régime d'astreinte mentale des enfants auquel participait et l'institution et les familles elles même. Astreinte assise, entre autres, sur cette flatterie d'appartenance à l'élite ( " la chance que vous avez d'être dans notre école, prions pour vos camarades de l'école sans Dieu ..." ) et qui se fortifiait en effet de sa répétition entre nous, ceux qui avaient accès au bureau, au train électrique ! Comme vous vous en souvenez... Cette astreinte mentale, celle que vous connaissez, qui peut faire oublier les faits pendant 40 ans, faite de l'impossibilité de penser la séduction pour les enfants que nous étions, qui vous vaut aujourd'hui ces commentaires ignares de vieux et éternels apparatchiks qui feignent d'ignorer la violence des désarrois et des terreurs de l'enfance. Que vous dire de votre courage ? Bravo et merci. Pour ma part, depuis une conversation avec un ami, jésuite critique de son institution, en 1989/1990, je me souviens de son exclamation comme je lui confiais mon très mauvais souvenir du Lamande en question, "mais tout le monde le savait, c'est un pédophile avéré ! " ( il était encore vivant puisque je lis qu'il est mort en 2000 ). Lequel ami est décédé hélas en 1991. Si vous le souhaitez n'hésitez pas à me recontacter. Je reste jusque là convaincu de l'inanité, sauf à espérer un peu de prévention ce qui ne serait pas rien, de vos tentatives de dialogue avec des individus structurellement complices de ce salaud. Avec toute mon admiration , cordialement.
JL