rencontre avec le père de Kergaradec---Un petit pas en avant !
Un petit pas en avant !
Ce mercredi 23/07/2014, j'ai rencontré le père de Kergaradec SJ.
Il avait attentivement lu l'ensemble des messages que j'avais mis sur le blog, ce qui était déjà une bonne entrée en matière, mais mieux encore, il avait procédé à un début d'enquête sur les conditions du départ du père Lamande en 1977.
Le père Lauras, recteur de Franklin avant 1977, lui a déclaré avoir eu des soupçons, mais rien de clair.
Le père Faivre, recteur en 1977, lui a dit avoir considéré que le père L'amande était malade psychologiquement et avoir poussé à son départ. Il a ajouté que ''son départ avait été demandé par quelques personnes'' , sans en dire plus.
Le père de Bains, préfet du petit collège, lui a répété ce qu'il m'avait dit : départ pour des raisons de modifications de méthodes pédagogiques liées à l'arrivée de filles et à l'accroissement du rôle des parents.
Il n'a pas pu joindre Mmes de Follin et Lemaire, ex directrices du petit collège.
Il m'informe que le provincial a finalement mis en place la commission dont il m'avait parlé il y a 3 ans. Outre le père, elle comprend l'assistant du provincial, une psy et une juriste. Une note officielle va bientôt sortir qui définira le rôle et les objectifs de cette commission et qui sera publiée sur le site des jésuites de France.
Le père de Kergaradec a 75 ans et vit une retraite active à Clamart, après avoir eu d'importantes responsabilités dans la compagnie de Jésus
Depuis 4 ans il a été missionné par le provincial pour traiter des plaintes à propos des prêtres pédophiles de la compagnie. « Et il a du travail », a t-il reconnu.
Je lui propose et nous convenons des actions :
1___continuer l'enquête sur les conditions du départ du prêtre en 77
2___qu'il rentre en contact avec les personnes ayant déclaré avoir subi des agressions sexuelles.
3___que je ferais un mailing à tous les anciens que j'avais déjà contactés, pour les informer de l'existence de cette commission, et encourager ceux qui voudraient le faire à parler, le cas échéant.
Dans un deuxième temps mon enquête, qui n'a pas touché plus de 10% des élèves ayant connu le père L'amande, pourrait être étendue.
Mais surtout il faudra revisiter les moyens de préventions. Mon approche étant de dire aux enfants et aux parents que la meilleure défense est de parler aux adultes en cas d'agressions car le coupable c'est l'agresseur, pas l'enfant.